Rogers Sugar Inc. : Rapport intermédiaire sur les résultats du troisième trimestre de l'exercice 2014

- Marge brute ajustée du trimestre à l'étude semblable à celle de l'exercice précédent

- Charge hors trésorerie de 1,0 million de dollars comptabilisée relativement à la suppression d'un régime de retraite à prestations définies, laquelle donnera lieu à une diminution future des cotisations en espèces


MONTRÉAL, QUÉBEC--(Marketwired - 30 juillet 2014) - Rogers Sugar Inc. (TSX:RSI)

Message aux actionnaires : Au nom du conseil d'administration, je suis heureux de présenter les résultats financiers intermédiaires consolidés résumés non audités de Rogers Sugar Inc. (la « Société ») pour le trimestre et la période de neuf mois clos le 28 juin 2014.

Le volume du troisième trimestre a atteint 158 489 tonnes métriques, en regard de 165 304 tonnes métriques au trimestre correspondant de l'exercice précédent, soit une baisse d'environ 6 800 tonnes métriques. Le volume depuis l'ouverture de l'exercice s'est établi à 475 609 tonnes métriques, soit une hausse de quelque 3 000 tonnes métriques comparativement à celui de l'exercice précédent. Le volume de produits industriels a augmenté d'approximativement 1 300 tonnes métriques pour le trimestre à l'étude et de près de 7 400 tonnes métriques depuis l'ouverture de l'exercice en raison des volumes supplémentaires attribuables aux clients nouveaux et aux clients existants. Le volume de produits liquides a diminué, comme prévu, d'environ 6 600 tonnes métriques pour le trimestre à l'étude, comparativement au troisième trimestre de 2013, du fait de l'expiration, à la fin du deuxième trimestre, d'un contrat d'un an établi avec un client de l'Ouest canadien acquéreur de succédanés à base de sirop de maïs à haute teneur en fructose (« SMHTF »). Le volume de produits liquides depuis l'ouverture de l'exercice a augmenté d'environ 3 100 tonnes métriques en raison du calendrier des livraisons afférent à ce contrat d'un an. La Société a conclu un nouveau contrat national pluriannuel qui est entré en vigueur en janvier 2014 avec un important client de détail, mais elle n'a pas encore entièrement mis en place le réseau de distribution, ce qui, en plus du ralentissement général du marché de la consommation, a mené à une baisse de 3 300 tonnes métriques pour le trimestre à l'étude. Nous nous attendons à ce que l'accroissement de volume découlant de ce contrat pluriannuel fera plus que compenser en fin de compte le fait que nous n'avons pas renouvelé un contrat avec un autre client de détail important de l'Est. Le volume depuis l'ouverture de l'exercice a augmenté d'environ 1 200 tonnes métriques, en raison de la date de début de l'entente pluriannuelle et de la résiliation d'un contrat avec un client de détail de l'Est. Le volume des ventes à l'exportation a augmenté de quelque 1 800 tonnes métriques par rapport au trimestre correspondant de l'exercice précédent, du fait du calendrier d'expédition aux termes du contingent canadien d'exportation aux États-Unis. Le volume des ventes à l'exportation depuis l'ouverture de l'exercice est plus faible que celui de l'exercice précédent de quelque 8 700 tonnes métriques à cause d'un recul des exportations vers le Mexique.

En tenant compte de l'incidence de l'évaluation à la valeur de marché des instruments financiers dérivés et des instruments dérivés incorporés dans des instruments non financiers à la clôture de chaque période, notre résultat comptable ne donne pas une représentation complète des facteurs et des tendances qui influent sur l'entreprise. Comme pour les périodes antérieures, la direction a établi une marge brute ajustée et des bénéfices ajustés pour refléter la performance de la Société au cours de la période sans tenir compte de l'incidence de l'évaluation à la valeur de marché des instruments financiers dérivés et des instruments dérivés incorporés dans des instruments non financiers. Le bénéfice avant les intérêts et l'impôt sur le résultat (le « BAII ») comprend une perte liée à l'évaluation à la valeur de marché de 8,4 millions de dollars pour le troisième trimestre et un profit de 9,9 millions de dollars depuis l'ouverture de l'exercice, lesquels ont été ajoutés ou retranchés pour calculer le BAII ajusté et la marge brute.

Pour le troisième trimestre, la marge brute ajustée s'est améliorée de quelque 1,2 million de dollars comparativement à celle du trimestre correspondant de l'exercice précédent. La marge brute ajustée du troisième trimestre de l'exercice précédent comprenait des frais de 1,9 million de dollars au titre des futures mises à jour d'un régime de retraite, par suite de la signature d'une convention collective de trois ans à Montréal. Compte non tenu de cette charge comptabilisée en 2013, la marge brute ajustée pour le trimestre considéré a rétréci de 0,7 million de dollars. La marge brute ajustée par tonne métrique pour le trimestre considéré s'est établie à 105,91 $, comparativement à 94,01 $, et se rapproche de celle du trimestre correspondant de l'exercice précédent, soit 105,51 $, exclusion faite de la charge supplémentaire au titre des régimes de retraite pour l'exercice 2013. Cette légère hausse est principalement attribuable à la composition des ventes à laquelle s'ajoute la baisse du volume de produits liquides assortis d'une marge par tonne métrique faible, compensées en partie par un volume des ventes à la consommation inférieur. La marge brute ajustée pour le trimestre à l'étude comprend une réduction des coûts de maintenance de 0,5 million de dollars à la suite d'une réclamation faite par la Société auprès de son assureur concernant une défaillance inhabituelle d'un équipement survenue à Vancouver en septembre 2013. La marge brute ajustée depuis l'ouverture de l'exercice a été de 57,9 millions de dollars, comparativement à 64,6 millions de dollars pour l'exercice 2013, alors que la marge brute ajustée par tonne s'est élevée à 121,84 $, ce qui représente une baisse de 14,79 $ par rapport à celle de la période correspondante de l'exercice précédent. Cette baisse s'explique par la composition défavorable des ventes, un repli des produits tirés des sous-produits de 1,5 million de dollars et des coûts d'énergie supplémentaires de quelque 1,4 million de dollars engagés au premier semestre de l'exercice en cours pour du gaz naturel de sources secondaires d'approvisionnement. Enfin, la défaillance inhabituelle d'un équipement survenue à la raffinerie de Vancouver à la clôture de l'exercice 2013 a alourdi de 0,5 million de dollars les coûts de maintenance, compte tenu de la réclamation d'assurance de 0,5 million de dollars, en plus d'avoir contribué à la hausse des coûts de raffinage, conséquence des coûts de main-d'œuvre supplémentaires engagés pour rattraper le retard de production au premier trimestre de l'exercice courant.

Le BAII ajusté a augmenté d'environ 1,2 million de dollars par rapport à celui du trimestre correspondant de l'exercice précédent pour s'établir à 9,9 millions de dollars, en raison de la variation de la marge brute ajustée susmentionnée. Les charges administratives et de vente se rapprochent de celles du troisième trimestre de l'exercice précédent, mais comprennent des éléments de compensation. Au cours du trimestre considéré, la Société a comptabilisé une charge administrative hors trésorerie de 1,0 million de dollars à la suite de sa décision de supprimer le seul régime de retraite à prestations définies restant pour ses employés salariés, pour lequel les années de service depuis 2008 n'étaient plus prises en compte. Qui plus est, la Société a engagé des frais de consultation additionnels. Ces deux éléments ont été compensés par une réduction des provisions au titre des avantages du personnel. Le BAII ajusté depuis l'ouverture de l'exercice a reculé de près 7,7 millions de dollars par rapport à celui de l'exercice précédent pour s'établir à 36,2 millions de dollars, essentiellement en raison de la baisse de 6,6 millions de dollars des marges brutes ajustées, de l'augmentation de 0,7 million de dollars des charges de distribution du fait des coûts de surestarie ponctuels non-récurant et des charges d'entreposage supplémentaires engagées au deuxième trimestre à cause des importants niveaux de stocks de sucre de betterave à la clôture de l'exercice précédent, et de la hausse de près de 0,3 million de dollars des charges administratives et de vente liée au calendrier des dépenses.

Les flux de trésorerie disponibles ont diminué de 1,6 million de dollars par rapport à ceux du trimestre correspondant de l'exercice 2013 en raison surtout d'une hausse des dépenses d'investissement du fait du calendrier, compensée en partie par une baisse de 0,5 million de dollars des charges financières différées. Depuis l'ouverture de l'exercice, les flux de trésorerie disponibles se sont établis à 21,9 millions de dollars, contre 32,5 millions de dollars pour l'exercice 2013. Cette baisse est essentiellement le résultat d'une diminution de 8,5 millions de dollars du BAII ajusté, exclusion faite des charges supplémentaires au titre des régimes de retraite pour les deux exercices, des dépenses d'investissement additionnelles à cause du calendrier et des cotisations additionnelles en espèces aux régimes de retraite de 1,6 million de dollars.

En novembre 2013, la Société a reçu l'approbation de la Bourse de Toronto pour procéder à une offre publique de rachat dans le cours normal des activités, aux termes de laquelle la Société pouvait racheter jusqu'à 5 000 000 d'actions ordinaires. L'offre publique de rachat dans le cours normal des activités a commencé le 27 novembre 2013 et peut se poursuivre jusqu'au 26 novembre 2014. Au cours du deuxième trimestre de l'exercice 2014, la Société a racheté 85 400 actions ordinaires, pour une contrepartie en trésorerie totale de 0,4 million de dollars. Toutes les actions rachetées ont été annulées.

Au cours du trimestre à l'étude, la Société a conclu un contrat de swap d'intérêt de cinq ans d'une valeur de 10,0 millions de dollars, entré en vigueur le 30 juin 2014, au taux de 2,09 %. Au cours du deuxième trimestre de l'exercice 2014, la Société a exercé l'option lui permettant de proroger la durée de sa facilité de crédit renouvelable tout en conservant les mêmes modalités que celles qui étaient prévues dans l'accord de crédit conclu le 28 juin 2013. L'échéance de la facilité de crédit renouvelable a donc été reportée au 28 juin 2019. Au troisième trimestre de l'exercice 2013, la Société a conclu un contrat de swap d'intérêt de cinq ans, entré en vigueur le 28 juin 2013, au taux de 2,09 %, pour un montant initial de 50,0 millions de dollars qui sera progressivement ramené à 30,0 millions de dollars d'ici la fin du contrat.

Dans l'ensemble, le volume des ventes de l'exercice 2014 devrait être légèrement inférieur à celui de l'exercice 2013, la baisse des ventes à l'exportation ayant été en partie compensée par la hausse des ventes de produits industriels et par une légère hausse des ventes de produits à la consommation. La marge brute ajustée devrait reculer au cours de l'exercice 2014 en raison d'une composition défavorable des ventes et des coûts opérationnels supplémentaires engagés pendant l'exercice courant, comme il en a été question plus haut.

La Société a confié à un groupe de consultants spécialisé en amélioration des processus le mandat d'examiner la structure de coûts de la raffinerie de Montréal. L'analyse, qui a été amorcée au troisième trimestre, se poursuivra jusqu'à la fin de l'année civile. Au quatrième trimestre, des charges administratives plus importantes seront engagées à l'égard de ce projet, pour lequel un niveau significatif d'économies devrait se réaliser au cours de l'exercice 2015 grâce à une amélioration des processus et à des réductions sur le plan de la main-d'œuvre.

La Société a procédé à la mise à jour des évaluations actuarielles de ses quatre régimes de retraite au 31 décembre 2013. Du fait des rendements favorables des actifs des régimes et de la hausse du taux d'actualisation au 31 décembre 2013, les déficits de tous les régimes ont été réduits de façon importante ou se sont résorbés. Par conséquent, la Société a approuvé la suppression du régime de retraite des salariés en Colombie-Britannique et en Alberta (le « régime des salariés ») en date du 31 décembre 2014. Les années de service relatives au régime des salariés au-delà de 2008 n'étaient plus prises en compte. Depuis l'ouverture de l'exercice, les cotisations de la Société à l'ensemble de ses régimes de retraite à prestations définies se sont élevées à 6,7 millions de dollars, dont une tranche de 0,8 million de dollars a été attribuée au régime des salariés. Au cours de l'exercice 2013, les cotisations au titre des prestations définies se sont chiffrées à une somme de 8,4 millions de dollars, de laquelle une tranche de 3,4 millions de dollars a été attribuée au régime des salariés. La somme totale des cotisations aux régimes de retraite à prestations définies pour l'année courante devrait être légèrement en deçà de celle de l'exercice 2013. Les cotisations aux régimes de retraite à prestations définies devraient baisser de près de 3,0 millions de dollars au cours de l'exercice 2015.

AU NOM DU CONSEIL D'ADMINISTRATION,
(Signé)
Stuart Belkin, président du conseil d'administration
Vancouver (Colombie-Britannique) - Le 30 juillet 2014

RAPPORT DE GESTION

Le présent rapport de gestion daté du 30 juillet 2014 de Rogers Sugar Inc. (« Rogers ») devrait être lu en tenant compte des états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités et des notes y afférentes pour la période close le 28 juin 2014, de même que des états financiers consolidés audités et du rapport de gestion de l'exercice clos le 28 septembre 2013. Les états financiers intermédiaires consolidés résumés et les montants indiqués dans le présent rapport de gestion n'ont pas été examinés ni vérifiés par nos auditeurs externes.

La direction est responsable de la préparation du présent rapport de gestion, lequel a été examiné et approuvé par le comité d'audit et par le conseil d'administration de Rogers.

Mesures non conformes aux PCGR

Lors de l'analyse de nos résultats, en plus des mesures financières calculées et présentées conformément aux PCGR, nous recourons également à un certain nombre de mesures financières non conformes aux PCGR. Par mesure financière non conforme aux PCGR, on entend une mesure numérique de la performance historique, de la situation financière ou des flux de trésorerie d'une société qui exclut (inclut) des montants, ou fait l'objet d'ajustements ayant pour effet d'exclure (d'inclure) des montants, qui sont inclus (exclus) dans la plupart des mesures directement comparables calculées et présentées conformément aux PCGR. Les mesures financières non conformes aux PCGR ne faisant pas l'objet d'une définition normalisée, il pourrait être impossible de les comparer avec les mesures financières non conformes aux PCGR présentées par d'autres sociétés exerçant les mêmes activités ou des activités similaires. Les investisseurs sont priés de lire intégralement nos états financiers consolidés ainsi que nos rapports mis à la disposition du public, et de ne pas se fier à une seule mesure financière.

Nous utilisons ces mesures financières non conformes aux PCGR à titre de complément de nos résultats présentés en vertu des PCGR. Elles permettent de présenter nos activités sous un angle différent et, conjuguées à nos résultats formulés en vertu des PCGR et aux rapprochements avec les mesures financières correspondantes conformes aux PCGR, elles font ressortir de manière plus nette les facteurs et tendances touchant nos activités.

Dans le présent rapport de gestion, nous traitons des mesures financières non conformes aux PCGR, en décrivant notamment les raisons pour lesquelles nous estimons que ces mesures fournissent des renseignements utiles sur notre situation financière, nos résultats opérationnels et nos flux de trésorerie, le cas échéant, et, dans la mesure où cela est important, les autres fins visées par le recours à ces mesures. Les rapprochements des mesures financières non conformes aux PCGR et des mesures financières conformes aux PCGR les plus directement comparables sont présentés dans le présent rapport de gestion.

Énoncés prospectifs

Le présent rapport comporte des énoncés prospectifs qui reflètent les prévisions actuelles de Rogers et de Lantic Inc. (collectivement, la « Société ») à l'égard de la performance et d'événements futurs. L'utilisation de termes comme « pouvoir », « devoir », « anticiper », « avoir l'intention de », « prévoir », « planifier », « croire » et d'autres expressions semblables vise à signaler des énoncés prospectifs. Ces énoncés comportent des risques et des incertitudes, connus ou inconnus, et d'autres facteurs susceptibles de faire en sorte que les résultats réels ou les événements pourraient différer sensiblement des attentes exprimées dans les énoncés prospectifs. Sans prétendre en faire la liste complète, la Société prévient les investisseurs que les énoncés portant sur les sujets suivants sont des énoncés prospectifs ou sont susceptibles d'en être : les prix futurs du sucre brut, le prix du gaz naturel, l'ouverture de contingents spéciaux de sucre raffiné aux États-Unis, les prévisions sur la production de betteraves à sucre, la situation à l'égard des contrats de travail et des négociations collectives, le niveau de ses dividendes futurs et l'état d'avancement des réglementations et des enquêtes gouvernementales. Les énoncés prospectifs sont fondés sur des estimations faites et des hypothèses posées par la Société en fonction de son expérience et de sa perception des tendances passées, de la conjoncture et d'événements futurs prévus, ainsi que sur d'autres facteurs que la Société a jugé pertinents et raisonnables dans les circonstances, mais rien ne garantit que ces estimations et ces hypothèses s'avéreront exactes. Cela pourrait faire en sorte que la performance et les résultats réels diffèrent de façon importante de ceux qui sont indiqués dans les énoncés prospectifs, des résultats passés ou des attentes au cours de la période considérée.

Des renseignements supplémentaires concernant la Société, notamment dans la notice annuelle et dans les rapports trimestriels et annuels, ainsi que d'autres informations complémentaires sont disponibles dans le site Web de SEDAR à l'adresse www.sedar.com.

Contrôles internes de communication de l'information

Conformément au Règlement 52-109 sur l'attestation de l'information présentée dans les documents intermédiaires des émetteurs, le chef de la direction et la vice-présidente, finances ont conçu, ou ont fait concevoir sous leur supervision, des contrôles et procédures de communication de l'information.

En outre, le chef de la direction et la vice-présidente, finances ont conçu, ou ont fait concevoir sous leur supervision, un processus de contrôle interne à l'égard de l'information financière (le « CIIF ») afin de fournir une assurance raisonnable à l'égard de la fiabilité de l'information financière et de l'établissement des états financiers à des fins de publication de l'information financière.

Le chef de la direction et la vice-présidente, finances ont évalué les modifications apportées au processus de CIIF de la Société au cours du trimestre clos le 28 juin 2014 afin de déterminer si elles ont eu, ou pourraient raisonnablement avoir, des répercussions importantes sur ce processus. Aucun changement de ce genre n'a été décelé lors de leur évaluation.

Résultats opérationnels


Résultats consolidés

Trimestres clos les

Périodes de neuf mois closes les
(en milliers de dollars, sauf pour le volume
et les données par action)
28 juin
2014
(non audité)
29 juin
20131
(non audité)
28 juin
2014
(non audité)
29 juin
20131
(non audité)
Volume (tonnes métriques) 158 489 165 304 475 609 472 633
Produits 128 432 $ 138 403 $ 392 607 $ 412 598 $
Marge brute 8 353 14 402 67 862 67 461
Charges administratives et de vente 4 852 4 842 15 066 14 762
Frais de distribution 2 024 2 002 6 668 5 944
Bénéfice avant les charges financières nettes et la charge d'impôt sur le résultat (BAII) 1 477 $ 7 558 $ 46 128 $ 46 755 $
Charges financières nettes 2 675 2 457 8 064 6 500
Charge d'impôt sur le résultat (312 ) 1 299 9 709 10 272
(Perte nette) bénéfice net (886 ) $ 3 802 $ 28 355 $ 29 983 $
(Perte nette) bénéfice net par action - de base (0,01 ) $ 0,04 $ 0,30 $ 0,32 $

1 Ajusté pour tenir compte de l'incidence de l'adoption des modifications de l'IAS 19, Avantages du personnel, comme il est décrit à la note 3 a) des états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités au 28 juin 2014.

Dans le cours normal de ses activités, la Société a recours à des instruments financiers dérivés sous forme de contrats à terme normalisés sur le sucre, de contrats de change à terme, de contrats à terme normalisés sur le gaz naturel et de swaps de taux d'intérêt. La Société vend du sucre raffiné en dollars américains à certains clients. Ces contrats de vente sont considérés comme comportant un dérivé incorporé si la monnaie fonctionnelle du client n'est pas le dollar américain, le dérivé incorporé étant la monnaie d'origine de l'opération, c'est-à-dire le dollar américain. Les instruments financiers dérivés et les dérivés incorporés sont évalués à la valeur de marché chaque date de clôture, le montant des profits ou pertes latents étant imputé au compte consolidé de résultat, et un montant correspondant et compensatoire étant porté à l'état consolidé de la situation financière.

La direction estime que les résultats financiers de la Société lui sont plus utiles ainsi qu'aux investisseurs, aux analystes et aux autres parties intéressées lorsqu'ils sont présentés après ajustement pour tenir compte des profits ou des pertes découlant des instruments financiers dérivés et des dérivés incorporés, puisque les résultats financiers ajustés apportent une compréhension plus complète des facteurs et des tendances susceptibles d'influer sur l'entreprise. Cette évaluation n'est pas conforme aux PCGR.

La direction utilise les résultats ajustés non conformes aux PCGR de la société exploitante pour mesurer et évaluer la performance de l'entreprise au moyen de sa marge brute ajustée, de son BAII ajusté et de son bénéfice net ajusté. Elle estime en outre que ces mesures sont importantes pour les investisseurs et pour les parties qui évaluent la performance de la Société à la lumière des résultats antérieurs de cette dernière. La direction a également recours à la marge brute ajustée, au BAII ajusté et au bénéfice net ajusté lorsqu'elle discute des résultats avec le conseil d'administration, les analystes, les investisseurs, les banques et d'autres parties intéressées.

Les résultats opérationnels devraient donc être ajustés en fonction de ce qui suit :

Bénéfice (perte) Trimestres clos les Périodes de neuf mois closes les
(en milliers) 28 juin
2014
(non audité)
29 juin
2013
(non audité)
28 juin
2014
(non audité)
29 juin
2013
(non audité)
Ajustement lié à l'évaluation à la valeur de marché (sauf le swap de taux d'intérêt) (3 987 ) $ (2 411 ) $ 4 716 $ (6 216 ) $
Cumul des écarts temporaires (4 446 ) 1 273 5 199 9 102
Total de l'ajustement du coût des ventes (8 433 ) $ (1 138 ) $ 9 915 $ 2 886 $

Les fluctuations des prix du sucre brut et du gaz naturel ainsi que la fluctuation de la valeur du dollar américain ont donné lieu à une perte liée à l'évaluation à la valeur de marché pour le trimestre et à un profit lié à l'évaluation à la valeur de marché depuis l'ouverture de l'exercice. En ce qui concerne le sucre brut, une perte liée à l'évaluation à la valeur de marché de 0,9 million de dollars a été inscrite, comparativement à une perte liée à l'évaluation à la valeur de marché de 1,7 million de dollars pour le trimestre correspondant de l'exercice précédent. Depuis l'ouverture de l'exercice, un profit lié à l'évaluation à la valeur de marché de 2,1 millions de dollars a été inscrit, comparativement à une perte liée à l'évaluation à la valeur de marché de 7,9 millions de dollars à l'exercice 2013. Étant donné la légère diminution des prix du gaz naturel au cours du trimestre écoulé, une perte liée à l'évaluation à la valeur de marché de 0,4 million de dollars a été inscrite, comparativement à une perte liée à l'évaluation à la valeur de marché de 1,3 million de dollars pour le trimestre correspondant de l'exercice précédent. Depuis l'ouverture de l'exercice, un profit lié à l'évaluation à la valeur de marché de 1,5 million de dollars a été inscrit à la suite d'une montée des prix du gaz naturel, comparativement à une perte liée à l'évaluation à la valeur de marché de 1,2 million de dollars pour l'exercice 2013. Les contrats de change à terme et les dérivés incorporés, touchés par les fluctuations des cours de change, ont donné lieu à la comptabilisation d'une perte, liée à l'évaluation à la valeur de marché combinée, de 2,7 millions de dollars pour le trimestre à l'étude et d'un profit lié à l'évaluation à la valeur de marché de 1,1 million de dollars depuis l'ouverture de l'exercice. Pour les périodes correspondantes de l'exercice 2013, l'ajustement lié à l'évaluation à la valeur de marché combiné s'était traduit par un profit de 0,6 million de dollars pour le trimestre et de 2,9 millions de dollars pour la période depuis l'ouverture de l'exercice.

Le cumul des écarts temporaires découle du fait que les profits ou les pertes liés à l'évaluation à la valeur de marché ne sont comptabilisés par la Société que lorsque le sucre est vendu au client ou que le gaz naturel est utilisé. Les profits ou les pertes réalisés sur le sucre et les opérations de change sur papier connexes sont largement compensés par les profits ou les pertes correspondants qui découlent des transactions physiques, à savoir des contrats de vente et d'achat conclus avec les clients et les fournisseurs. L'ajustement est ajouté au résultat de l'évaluation à la valeur de marché pour obtenir le total de l'ajustement appliqué aux coûts des ventes. Pour le troisième trimestre, le total de l'ajustement du coût des ventes, qui sera imputé aux résultats opérationnels consolidés, s'est traduit par une perte de 8,4 millions de dollars, en comparaison d'une perte de 1,1 million de dollars pour le troisième trimestre de 2013. Le total de l'ajustement du coût des ventes depuis l'ouverture de l'exercice, à porter en déduction des résultats opérationnels consolidés, s'est traduit par un profit de 9,9 millions de dollars, en comparaison d'un profit de 2,9 millions de dollars en 2013.

De plus, la Société a inscrit, dans les charges d'intérêts liés à des éléments à court terme, une perte liée à l'évaluation à la valeur de marché de 0,1 million de dollars pour le trimestre à l'étude et de 0,5 million de dollars depuis l'ouverture de l'exercice, par rapport à un profit lié à l'évaluation à la valeur de marché de 0,4 million de dollars pour le trimestre et de 1,9 million de dollars pour la période depuis le début de l'exercice correspondante de l'exercice précédent. La perte liée à l'évaluation à la valeur de marché comptabilisée au cours de l'exercice 2014 a trait au nouveau contrat de swap de taux d'intérêt de cinq ans à 2,09 % pour un montant de 50,0 millions de dollars, qui sera ramené à 40,0 millions de dollars en juin 2015 puis à 30,0 millions de dollars en juin 2016, et au nouveau contrat de swap de taux d'intérêt de cinq ans à 2,09 % pour un montant de 10,0 millions de dollars conclu au troisième trimestre de 2014. Le profit inscrit à l'exercice 2013 découle de pertes relatives à l'ancien contrat de swap de taux d'intérêt d'un montant de 70,0 millions de dollars à un taux de 4,005 % qui avaient été constatées au cours de trimestres antérieurs, mais qui ont été renversées au fil du passage du temps.

Le tableau qui suit présente les résultats intermédiaires consolidés ajustés (non conformes aux PCGR) compte non tenu de l'ajustement lié à l'évaluation à la valeur de marché susmentionné :

Résultats consolidés Trimestres clos les Périodes de neuf mois closes les
28 juin
2014
(non audité)
29 juin
20131
(non audité)
28 juin
2014
(non audité)
29 juin
20131
(non audité)
Marge brute selon les états financiers 8 353 $ 14 402 $ 67 862 $ 67 461 $
Ajustement selon les données susmentionnées 8 433 1 138 (9 915 ) (2 886 )
Marge brute ajustée 16 786 15 540 57 947 64 575
BAII selon les états financiers 1 477 7 558 46 128 46 755
Ajustement selon les données susmentionnées 8 433 1 138 (9 915 ) (2 886 )
BAII ajusté 9 910 8 696 36 213 43 869
(Perte nette) bénéfice net selon les états financiers (886 ) 3 802 28 355 29 983
Ajustement du coût des ventes selon les données susmentionnées 8 433 1 138 (9 915 ) (2 886 )
Ajustement lié à l'évaluation à la valeur de marché des charges financières 137 (438 ) 541 (1 867 )
Impôt différé sur les ajustements susmentionnés (2 228 ) (323 ) 2 404 1 002
Bénéfice net ajusté 5 456 $ 4 179 $ 21 385 $ 26 232 $
(Perte nette) bénéfice net par action - de base selon les états financiers (0,01 ) $ 0,04 $ 0,30 $ 0,32 $
Ajustement pour tenir compte des éléments ci-dessus 0,07 - (0,07 ) (0,04 )
Bénéfice net ajusté par action - de base 0,06 $ 0,04 $ 0,23 $ 0,28 $

1 Ajusté pour tenir compte de l'incidence de l'adoption des modifications de l'IAS 19, Avantages du personnel, comme il est décrit à la note 3 a) des états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités au 28 juin 2014.

Le volume du troisième trimestre a atteint 158 489 tonnes métriques, en regard de 165 304 tonnes métriques au trimestre correspondant de l'exercice précédent, soit une baisse d'environ 6 800 tonnes métriques. Le volume depuis l'ouverture de l'exercice s'est établi à 475 609 tonnes métriques, soit une hausse de quelque 3 000 tonnes métriques comparativement à celui de l'exercice précédent. Le volume de produits industriels a connu une hausse d'approximativement 1 300 tonnes métriques pour le trimestre à l'étude, et de quelque 7 400 tonnes métriques depuis l'ouverture de l'exercice en raison de l'accroissement du volume auprès de clients nouveaux et existants. Le volume de produits liquides a diminué, comme prévu, d'environ 6 600 tonnes métriques pour le trimestre à l'étude, comparativement au troisième trimestre de 2013, du fait de l'expiration, à la fin du deuxième trimestre, d'un contrat d'un an établi avec un client de l'Ouest canadien acquéreur de succédanés à base de sirop de maïs à haute teneur en fructose (« SMHTF »). Le volume de produits liquides depuis l'ouverture de l'exercice a augmenté d'environ 3 100 tonnes métriques en raison du calendrier des livraisons afférent à ce contrat d'un an. La Société a conclu un nouveau contrat national pluriannuel qui est entré en vigueur en janvier 2014 avec un important client de détail, mais elle n'a pas encore entièrement mis en place le réseau de distribution, ce qui, en plus du ralentissement général du marché de la consommation, a mené à une baisse de 3 300 tonnes métriques pour le trimestre à l'étude. Nous nous attendons à ce que l'accroissement de volume découlant de ce contrat pluriannuel fera plus que compenser en fin de compte le fait que nous n'avons pas renouvelé un contrat avec un autre client de détail important de l'Est. Le volume depuis l'ouverture de l'exercice a augmenté d'environ 1 200 tonnes métriques, en raison de la date de début de l'entente pluriannuelle et de la résiliation d'un contrat avec un client de détail de l'Est. Le volume des ventes à l'exportation a augmenté de quelque 1 800 tonnes métriques par rapport au trimestre correspondant de l'exercice précédent, du fait du calendrier d'expédition aux termes du contingent canadien d'exportation aux États-Unis. Le volume des ventes à l'exportation depuis l'ouverture de l'exercice est plus faible que celui de l'exercice précédent de quelque 8 700 tonnes métriques à cause d'un recul des exportations vers le Mexique.

Comme il a déjà été mentionné, la marge brute de 8,4 millions de dollars du trimestre et celle de 67,9 millions de dollars depuis l'ouverture de l'exercice ne reflètent pas la marge de la Société d'un point de vue économique, car elle inclut une perte de 8,4 millions de dollars pour le trimestre et un profit de 9,9 millions de dollars depuis l'ouverture de l'exercice, liés à l'évaluation à la valeur de marché des instruments financiers dérivés, comme il est expliqué précédemment. Par conséquent, le présent rapport traite des résultats de la marge brute ajustée.

Pour le troisième trimestre, la marge brute ajustée s'est améliorée de quelque 1,2 million de dollars comparativement à celle du trimestre correspondant de l'exercice précédent. La marge brute ajustée du troisième trimestre de l'exercice précédent comprenait des frais de 1,9 million de dollars au titre des futures mises à jour d'un régime de retraite, par suite de la signature d'une convention collective de trois ans à Montréal. Compte non tenu de cette charge comptabilisée en 2013, la marge brute ajustée pour le trimestre considéré a rétréci de 0,7 million de dollars. La marge brute ajustée par tonne métrique pour le trimestre considéré s'est établie à 105,91 $, comparativement à 94,01 $, et se rapproche de celle du trimestre correspondant de l'exercice précédent, soit 105,51 $, exclusion faite de la charge supplémentaire au titre des régimes de retraite pour l'exercice 2013. Cette légère hausse est principalement attribuable à la composition des ventes à laquelle s'ajoute la baisse du volume de produits liquides assortis d'une marge par tonne métrique faible, compensées en partie par un volume des ventes à la consommation inférieur. La marge brute ajustée pour le trimestre à l'étude comprend une réduction des coûts de maintenance de 0,5 million de dollars à la suite d'une réclamation faite par la Société auprès de son assureur concernant une défaillance inhabituelle d'un équipement survenue à Vancouver en septembre 2013. La marge brute ajustée depuis l'ouverture de l'exercice a été de 57,9 millions de dollars, comparativement à 64,6 millions de dollars pour l'exercice 2013, alors que la marge brute ajustée par tonne s'est élevée à 121,84 $, ce qui représente une baisse de 14,79 $ par rapport à celle de la période correspondante de l'exercice précédent. Cette baisse s'explique par la composition défavorable des ventes, un repli des produits tirés des sous-produits de 1,5 million de dollars et des coûts d'énergie supplémentaires de quelque 1,4 million de dollars engagés au premier semestre de l'exercice en cours pour du gaz naturel de sources secondaires d'approvisionnement. Enfin, la défaillance inhabituelle d'un équipement survenue à la raffinerie de Vancouver à la clôture de l'exercice 2013 a alourdi de 0,5 million de dollars les coûts de maintenance, compte tenu de la réclamation d'assurance de 0,5 million de dollars, en plus d'avoir contribué à la hausse des coûts de raffinage, conséquence des coûts de main-d'œuvre supplémentaires engagés pour rattraper le retard de production au premier trimestre de l'exercice courant.

Les charges administratives et de vente se rapprochent de celles du troisième trimestre de l'exercice précédent, mais comprennent des éléments de compensation. Au cours du trimestre considéré, la Société a comptabilisé une charge administrative hors trésorerie de 1,0 million de dollars à la suite de sa décision de supprimer le seul régime de retraite à prestations définies restant pour ses employés salariés, pour lequel les années de service depuis 2008 n'étaient plus prises en compte. Qui plus est, la Société a engagé des frais de consultation additionnels. Ces deux éléments ont été compensés par une réduction des provisions au titre des avantages du personnel. Les charges administratives et de vente se sont accrues d'environ 0,3 million de dollars depuis l'ouverture de l'exercice du fait du calendrier des charges.

Les charges de distribution pour le trimestre ont été comparables à celles du trimestre correspondant de l'exercice précédent. Les charges de distribution depuis l'ouverture de l'exercice ont été supérieures de 0,7 million de dollars à celles de l'exercice précédent en raison du calendrier des livraisons aux termes des contingents mondiaux et des contingents canadiens, des coûts de surestarie ponctuels non récurrents, ainsi que des coûts d'entreposage supplémentaires, liés aux niveaux importants de stocks de sucre de betterave à la clôture de l'exercice.

Les charges financières reflètent une perte liée à l'évaluation à la valeur de marché d'un swap de taux d'intérêt de 0,1 million de dollars pour le trimestre et de 0,5 million de dollars depuis l'ouverture de l'exercice, alors qu'elles reflétaient un profit lié à l'évaluation à la valeur de marché de 0,4 million de dollars et de 1,9 million de dollars, respectivement, pour les périodes correspondantes de l'exercice précédent. Compte non tenu de l'ajustement lié à l'évaluation à la valeur de marché décrit plus haut, les charges d'intérêts pour le trimestre ont diminué de quelque 0,4 million de dollars principalement en raison de la baisse des taux d'intérêt sur le swap de taux d'intérêt. Les charges d'intérêt depuis l'ouverture de l'exercice ont diminué d'environ 0,8 million de dollars en raison essentiellement des mêmes facteurs.

La charge d'impôt sur le résultat comprend un recouvrement d'impôt différé de 2,2 millions de dollars pour le trimestre et une charge d'impôt différé de 2,4 millions de dollars depuis l'ouverture de l'exercice au titre de l'ajustement lié à l'évaluation à la valeur de marché, en regard d'un recouvrement de 0,3 million de dollars pour le trimestre et d'une charge de 1,0 million de dollars depuis l'ouverture de l'exercice pour les périodes correspondantes de l'exercice précédent. Sur une base ajustée, la charge d'impôt sur le résultat se chiffrait à environ 1,9 million de dollars pour le trimestre et à 7,3 millions de dollars depuis l'ouverture de l'exercice comparativement à des charges de 1,6 million de dollars et de 9,3 millions de dollars pour les périodes correspondantes de l'exercice précédent. La diminution enregistrée pour le trimestre et depuis l'ouverture de l'exercice est principalement attribuable à la baisse du bénéfice ajusté avant impôt par suite de la réalisation de marges brutes ajustées moindres.

Tableau des résultats trimestriels

Le tableau qui suit présente de l'information financière choisie provenant des états financiers consolidés et des mesures non conformes aux PCGR de la Société pour chacun des huit derniers trimestres.


(en milliers de dollars, sauf les données sur le volume et sur la marge brute par tonne métrique, et les données par action)
2014
(non audité)
20131
(non audité)
2012
(non audité)
T3 T2 T1 T4 T3 T2 T1 T4
Volume (par tonne métrique) 154 489 154 862 162 258 176 641 165 304 150 914 156 415 164 539
Produits 128 432 127 299 136 876 145 840 138 403 131 819 142 376 150 469
Marge brute 8 353 33 206 26 303 17 329 14 402 22 636 30 423 18 077
BAII 1 477 25 226 19 425 11 739 7 558 15 760 23 437 11 072
(Perte nette) bénéfice net (886 ) 16 725 12 516 6 510 3 802 10 241 15 940 6 944
Marge brute par tonne métrique 52,70 214,42 162,11 98,10 87,12 149,99 194,50 109,86
Par action
(Perte nette) bénéfice net
De base (0,01 ) 0,18 0,13 0,07 0,04 0,11 0,17 0,07
Dilué (0,01 ) 0,16 0,13 0,07 0,04 0,11 0,16 0,07
Mesures non conformes aux PCGR
Marge brute ajustée 16 786 16 382 24 779 17 541 15 540 19 684 29 351 21 696
BAII ajusté 9 910 8 402 17 901 11 951 8 696 12 808 22 365 14 691
Bénéfice net ajusté 5 456 4 526 11 403 6 818 4 179 7 359 14 694 9 782
Marge brute ajustée par tonne métrique 105,91 105,78 152,71 99,30 94,01 130,43 187,65 131,86
Bénéfice net ajusté par action
De base 0,06 0,05 0,12 0,07 0,04 0,08 0,16 0,10
Dilué 0,06 0,05 0,12 0,07 0,04 0,08 0,15 0,10

1 Ajusté pour tenir compte de l'incidence de l'adoption des modifications de l'IAS 19, Avantages du personnel, comme il est décrit à la note 3 a) des états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités au 28 juin 2014.

Historiquement, le premier trimestre (d'octobre à décembre) de l'exercice est le plus performant en ce qui a trait aux marges brutes ajustées et au bénéfice net ajusté, en raison d'une composition favorable des ventes de produits. Cette situation découle de l'augmentation des ventes de produits de boulangerie et de pâtisseries au cours de cette période de l'année. D'autre part, le deuxième trimestre (de janvier à mars) est celui dont le volume est traditionnellement le moins élevé, ce qui se traduit par une diminution des produits, des marges brutes ajustées et du bénéfice net ajusté.

Liquidités

Les flux de trésorerie générés par la société exploitante, Lantic, sont distribués à Rogers sous forme de dividendes et de remboursement de capital sur les actions ordinaires de Lantic, et de versements d'intérêts sur les billets subordonnés de Lantic détenus par Rogers, après la constitution de réserves raisonnables pour les dépenses d'investissement et les besoins en fonds de roulement. Les sommes reçues par Rogers sont utilisées pour verser des dividendes à ses actionnaires.

Les flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles se sont établis à 20,0 millions de dollars pour le trimestre à l'étude, contre 22,0 millions de dollars pour le trimestre correspondant de l'exercice 2013, soit une diminution de 2,0 millions de dollars. Cette baisse est principalement attribuable à une diminution du résultat net de 4,7 millions de dollars (avant tout ajustement lié à l'évaluation à la valeur de marché) contrebalancée par la réduction des intérêts versés et des cotisations aux régimes de retraite de 1,0 million de dollars et de 0,5 million de dollars, respectivement, en raison de leur calendrier.

Les flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles depuis l'ouverture de l'exercice se sont chiffrés à un montant positif de 20,5 millions de dollars, contre 7,0 millions de dollars pour la période correspondante de l'exercice précédent, soit une amélioration de 13,5 millions de dollars. Cette amélioration est principalement attribuable à la diminution de 12,8 millions de dollars de la variation totale du fonds de roulement comparativement à la variation enregistrée à la période correspondante de l'exercice précédent, diminution qui s'explique essentiellement par une faible augmentation des stocks ainsi que par une variation positive des créditeurs, comparativement à une variation négative au cours de l'exercice 2013. En outre, les intérêts et l'impôt sur le résultat payés ont conduit respectivement à une variation positive de 1,3 million de dollars et de 0,5 million de dollars, et la marge brute (avant tout ajustement lié à l'évaluation à la valeur de marché) s'est améliorée de 0,4 millions de dollars. Ces variations positives ont été légèrement compensées par une augmentation des cotisations aux régimes de retraite de 1,6 million de dollars.

Les dépenses d'investissement totales par rapport à celles de l'exercice 2013 ont augmenté respectivement de 2,2 millions de dollars et de 0,9 million de dollars pour le trimestre et depuis l'ouverture de l'exercice en raison essentiellement du calendrier des projets d'investissement.

Dans le but de fournir des renseignements supplémentaires, la Société juge pertinent de calculer les flux de trésorerie disponibles générés par ses activités, mesure non conforme aux PCGR qui peut être comparée au niveau de dividende versé par Rogers. Les flux de trésorerie disponibles s'entendent des flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles, exclusion faite de la variation des éléments hors trésorerie du fonds de roulement, des ajustements liés à l'évaluation à la valeur de marché et au moment de la constatation des instruments dérivés ainsi que des montants hors trésorerie au titre des instruments financiers et des dépenses d'investissement.

Les flux de trésorerie disponibles se présentent comme suit :

Trimestres clos les Périodes de neuf mois closes les
(en milliers de dollars) 28 juin 2014
(non audité)
29 juin 2013
(non audité)
28 juin 2014
(non audité)
29 juin 2013
(non audité)
Flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles 19 975 $ 21 983 $ 20 546 $ 7 018 $
Ajustements
Variation des éléments hors trésorerie du fonds de roulement (16 415 ) (17 185 ) 10 809 23 639
Variation des impôts sur le résultat payables hors trésorerie 15 523 1 193 1 922
Variation des intérêts à payer hors trésorerie 1 474 2 075 1 549 2 036
Ajustements liés à l'évaluation à la valeur de marché et au moment de la constatation des instruments dérivés 8 570 700 (9 374 ) (4 753 )
Montant hors trésorerie au titre des instruments financiers (5 256 ) 366 2 705 7 335
Dépenses en immobilisations (3 464 ) (1 307 ) (5 881 ) (4 916 )
Dépenses d'investissement en capital 623 460 852 580
(Rachat net) émission nette d'actions - 20 (372 ) 92
Charges financières différées - (450 ) (90 ) (450 )
Flux de trésorerie disponibles 5 522 $ 7 185 $ 21 937 $ 32 503 $
Dividendes déclarés 8 462 $ 8 470 $ 25 395 $ 59 281 $

Les flux de trésorerie disponibles ont diminué de 1,6 million de dollars en regard de ceux du trimestre correspondant de l'exercice 2013, ce qui s'explique en grande partie par un accroissement des dépenses d'investissement en raison du calendrier, compensé en partie par une diminution des charges financières différées de 0,5 million de dollars. Les flux de trésorerie disponibles depuis l'ouverture de l'exercice se sont chiffrés à 21,9 millions de dollars, en regard de 32,5 millions de dollars pour l'exercice 2013. Ce recul découle essentiellement d'une diminution du BAII ajusté de 8,5 millions de dollars, exclusion faite des charges supplémentaires au titre des régimes de retraite comptabilisées pour chacun des deux exercices, d'une hausse des dépenses d'investissement en raison du calendrier et d'une augmentation des cotisations en espèces aux régimes de retraite de 1,6 million de dollars.

Les variations des éléments hors trésorerie du fonds de roulement représentent les variations, d'un trimestre à l'autre, des actifs courants, comme les débiteurs et les stocks, et des passifs courants, comme les créditeurs. Les variations de ces éléments sont principalement attribuables aux calendriers de recouvrement des débiteurs, des arrivages de sucre brut et de règlement des passifs. Les variations à la hausse ou à la baisse de ces éléments ne constituent donc pas des liquidités disponibles aux fins de distribution. Ces variations à la hausse ou à la baisse sont financées à même les liquidités disponibles et la facilité de crédit de 150,0 millions de dollars dont dispose la Société. Les augmentations et les diminutions de la dette bancaire à court terme sont également attribuables au moment où surviennent les événements susmentionnés et, par conséquent, ne constituent pas des flux de trésorerie disponibles.

L'incidence combinée de 3,3 millions de dollars pour le trimestre et d'un montant négatif de 6,7 millions de dollars depuis l'ouverture de l'exercice de l'évaluation à la valeur de marché et du montant hors trésorerie au titre des instruments financiers ne rend pas compte d'éléments de trésorerie, puisque ces contrats seront réglés à la suite de la réalisation des transactions physiques, ce qui explique la nécessité d'ajustement des flux de trésorerie disponibles.

Déduction faite des dépenses d'investissement en capital, les dépenses d'investissement ont augmenté d'environ 2,0 millions de dollars pour le trimestre à l'étude et de près de 0,7 million de dollars depuis l'ouverture de l'exercice en regard des périodes correspondantes de l'exercice précédent, essentiellement en raison du calendrier des projets d'investissement. Les dépenses d'investissement en capital sont prises en compte lorsque ces projets d'investissement ne sont pas essentiels aux activités opérationnelles des raffineries, mais sont entrepris en raison des économies opérationnelles substantielles qu'ils permettront de réaliser une fois qu'ils seront achevés. Au cours de l'exercice 2014, les dépenses d'investissement en capital seront essentiellement affectées à l'acquisition et à l'installation d'un nouveau poste de palettisation à la raffinerie de Vancouver, lequel permettra de générer des économies de main-d'œuvre au début de l'exercice 2015. La Société s'est engagée à verser un montant de 2,2 millions de dollars à l'égard de ce projet, dont une tranche de 0,6 million de dollars a été dépensée au quatrième trimestre de l'exercice 2013. Au total, la Société prévoit dépenser entre 2,5 millions de dollars et 3,0 millions de dollars au cours de l'exercice 2014 au titre de projets d'investissement. Au cours du trimestre, la Société a approuvé l'achat et l'installation d'un nouvel équipement d'empaquetage spécialisé à la raffinerie de Vancouver pour une somme totale de 4,2 millions de dollars, dont près de la moitié sera engagée au cours du quatrième trimestre de l'exercice en cours. Bien que ce projet ne soit pas considéré comme une dépense d'investissement en capital à cause du délai de récupération plus élevé, il permettra néanmoins de réaliser de légères économies en ce qui a trait à la main-d'œuvre pour l'exercice 2016 et d'améliorer l'efficacité de l'empaquetage. Suite à l'approbation de ce projet, la Société s'attend à ce que les dépenses en immobilisations, excluant les dépenses en investissement capital se situeront entre 8,5 million de dollars et 9,5 million de dollars pour l'année courante.

Au cours du deuxième trimestre, Rogers a racheté 85 400 actions aux termes d'une offre publique de rachat dans le cours normal des activités pour une contrepartie en trésorerie totale de 0,4 million de dollars. Aux deuxième et troisième trimestres de 2013, un montant totalisant 0,1 million de dollars avait été reçu suite à l'exercice d'options sur actions par un cadre supérieur de la Société.

Au cours du deuxième trimestre de l'exercice 2014, la Société a exercé l'option lui permettant de proroger la durée de la facilité de crédit renouvelable tout en conservant les mêmes modalités que celles qui étaient prévues dans l'accord de crédit conclu le 28 juin 2013. L'échéance de la facilité de crédit renouvelable a donc été reportée au 28 juin 2019. Par conséquent, la Société a payé des charges financières différées de 0,1 million de dollars au cours du deuxième trimestre.

La Société a déclaré un dividende trimestriel de 9,0 cents par action ordinaire pour un montant total d'environ 8,5 millions au cours du trimestre à l'étude. Au cours du deuxième trimestre de l'exercice 2013, la Société a déclaré et payé un dividende additionnel de 33,9 millions de dollars, fondé sur des flux de trésorerie disponibles de quelque 64,7 millions de dollars ayant été générés au cours de la période des cinq derniers exercices close le 29 septembre 2012, mais n'ayant pas été distribués.

Obligations contractuelles

Aucun changement important ne touche le tableau des obligations contractuelles présenté dans le rapport de gestion faisant partie du rapport annuel de la Société au 28 septembre 2013.

Au 28 juin 2014, la société exploitante avait des engagements d'achat visant 1 257 000 tonnes métriques de sucre brut au total, dont 174 000 tonnes métriques avaient un prix établi et représentaient un engagement total de 79,1 millions de dollars.

Ressources en capital

Lantic dispose d'une ligne de crédit autorisée de 150,0 millions de dollars pour financer ses activités opérationnelles. Comme il en a été question plus haut, cette ligne de crédit vient à échéance en juin 2019, par suite de la récente prorogation de un an de l'échéance. Au cours du trimestre à l'étude, la Société a conclu un contrat de swap d'intérêt de cinq ans d'une valeur de 10,0 millions de dollars, entré en vigueur le 30 juin 2014, au taux de 2,09 %. Au troisième trimestre de l'exercice 2013, la Société avait conclu un contrat de swap d'intérêt de cinq ans, entré en vigueur le 28 juin 2013, au taux de 2,09 %, pour un montant initial de 50,0 millions de dollars qui sera progressivement ramené à 30,0 millions de dollars d'ici la fin du contrat.

À la clôture du trimestre, un montant de 84,0 millions de dollars avait été prélevé de la ligne de crédit pour le fonds de roulement. Par ailleurs, un montant de trésorerie et d'équivalents de trésorerie de 1,0 million de dollars était également disponible.

Les besoins en liquidités pour le fonds de roulement et d'autres dépenses d'investissement devraient être comblés à même les sources de crédit disponibles et les fonds provenant des activités opérationnelles.

Titres en circulation

En novembre 2013, la Société a reçu l'approbation de la Bourse de Toronto pour procéder à une offre publique de rachat dans le cours normal des activités, aux termes de laquelle la Société pouvait racheter jusqu'à 5 000 000 d'actions ordinaires. L'offre publique de rachat dans le cours normal des activités a commencé le 27 novembre 2013 et peut se poursuivre jusqu'au 26 novembre 2014. Au cours du deuxième trimestre de 2014, la Société a racheté 85 400 actions ordinaires, pour une contrepartie en trésorerie totale de 0,4 million de dollars. Toutes les actions rachetées ont été annulées.

Au cours des deuxième et troisième trimestres de 2013, 20 000 actions ordinaires et 3 500 actions ordinaires ont été émises respectivement à la suite de l'exercice d'options sur actions par un dirigeant supérieur aux termes du régime d'options sur actions. Au 30 juillet 2014, 94 028 860 actions ordinaires étaient en circulation.

Estimations et méthodes comptables critiques

Aucun changement important n'a été apporté aux estimations ni aux méthodes comptables critiques présentées dans le rapport de gestion faisant partie du rapport annuel de la Société au 28 septembre 2013.

Principales méthodes comptables

Les principales méthodes comptables mentionnées dans les états financiers consolidés annuels audités de la Société pour l'exercice clos le 28 septembre 2013 ont été appliquées uniformément lors de l'établissement des présents états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités, sauf pour ce qui suit :

  • IAS 19, Avantages du personnel − Les modifications de l'IAS 19 portent sur le retrait de la possibilité de différer la constatation des profits et pertes, l'amélioration des directives à l'égard de l'évaluation des actifs d'un régime et des obligations au titre des prestations définies, la simplification de la présentation des variations des actifs et des passifs découlant des régimes à prestations définies et l'étoffement des informations à fournir sur les régimes à prestations définies. Ces modifications sont obligatoires pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2013. La Société a appliqué cette norme rétrospectivement au premier trimestre de l'exercice clos le 27 septembre 2014. L'incidence de l'application des modifications de l'IAS 19, Avantages du personnel, est présentée à la note 3 a) des états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités au 28 juin 2014.

  • IFRS 10, États financiers consolidés − Cette norme fournit des indications supplémentaires pour décider d'inclure ou de ne pas inclure une entité dans les états financiers consolidés de la Société. Elle remplacera la SIC 12, Consolidations - Entités ad hoc, et certaines parties de l'IAS 27, États financiers consolidés et individuels. Cette norme est obligatoire pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2013. L'adoption de cette modification n'a eu aucune incidence sur les états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités.

  • IFRS 13, Évaluation de la juste valeur − Cette norme remplace les indications sur l'évaluation de la juste valeur de diverses normes IFRS par un ensemble unique d'indications. La norme définit la juste valeur comme le prix qui serait reçu pour la vente d'un actif ou payé pour le transfert d'un passif lors d'une transaction normale entre des intervenants du marché à la date d'évaluation, c'est-à-dire une valeur de sortie. L'adoption de l'IFRS 13 n'a pas eu d'incidence importante sur les états financiers intermédiaires consolidés résumés, sauf en ce qui a trait aux exigences supplémentaires en matière d'informations à fournir, lesquelles sont présentées dans les notes 7, 8 et 10 afférentes aux états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités au 28 juin 2014.

Modifications comptables futures

Un certain nombre de nouvelles normes, et de normes et interprétations modifiées, ne s'appliquent pas encore et n'ont pas été appliquées aux fins de l'établissement des états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités.

  • IAS 36, Dépréciation d'actifs − L'IASB a publié des modifications de l'IAS 36, Dépréciation d'actifs, afin d'éliminer les conséquences involontaires de l'IFRS 13, Évaluation de la juste valeur, qui oblige une entité à fournir des informations sur la valeur recouvrable de chaque unité génératrice de trésorerie pour laquelle la valeur comptable du goodwill ou des actifs incorporels dont la durée de vie est indéfinie affectés à cette unité est importante. Selon ces modifications, la valeur recouvrable doit être présentée uniquement lorsqu'une perte de valeur a été comptabilisée ou reprise. Ces modifications doivent être appliquées rétrospectivement pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2014. La Société a l'intention d'adopter ces modifications dans ses états financiers consolidés annuels à compter de l'exercice ouvert le 28 septembre 2014. L'ampleur de l'incidence de l'adoption de l'IAS 36, Dépréciation d'actifs, sur les états financiers consolidés de la Société n'a pas encore été établie.

  • IFRS 9, Instruments financiers − L'IFRS 9 est une nouvelle norme qui remplacera l'IAS 39, Instruments financiers : Comptabilisation et évaluation, par un projet de modèle unique, fondé sur deux catégories de classement : le coût amorti et la juste valeur, et qui introduit des modifications supplémentaires en ce qui a trait aux passifs financiers. De plus, elle inclut une nouvelle norme de comptabilité de couverture générale qui permettra d'aligner plus étroitement la comptabilité de couverture sur la gestion du risque. L'ampleur de l'incidence de l'adoption de l'IFRS 9, Instruments financiers, sur les états financiers consolidés de la Société n'a pas encore été établie.

  • IAS 19, Avantages du personnel − En novembre 2013, l'IASB a publié des modifications portant sur la comptabilisation des régimes de retraite aux termes de l'IAS 19, Avantages du personnel. Les modifications instaurent un allégement (expédient pratique) qui permettra de réduire la complexité et le fardeau liés à la comptabilisation de certaines cotisations des membres du personnel ou de tiers. La Société compte adopter ces modifications lors de l'établissement de ses états financiers de l'exercice s'ouvrant le 4 octobre 2015. L'ampleur de l'incidence de l'adoption de l'IAS 19, Avantages du personnel, sur les états financiers consolidés de la Société n'a pas encore été déterminée.

Facteurs de risque

Les facteurs de risque liés aux affaires et aux activités de la Société sont exposés dans le rapport de gestion contenu dans notre rapport annuel pour l'exercice clos le 28 septembre 2013. Ce document se trouve sur SEDAR, à l'adresse www.sedar.com, ou sur l'un des sites Web de la Société, aux adresses www.lantic.ca ou www.rogerssugar.com.

Perspectives

La Société a conclu un nouveau contrat national pluriannuel qui est entré en vigueur en janvier 2014 avec un important client de détail, mais, en avril 2014, le contrat existant avec un client de détail important de l'Est n'a pu être reconduit. Par conséquent, la Société s'attend à ce que le volume des ventes à la consommation de l'exercice 2014 soit légèrement supérieur à celui de l'exercice 2013.

La Société a réussi à expédier approximativement 5 600 tonnes métriques aux termes du contingent mondial pouvant entrer aux États-Unis qui a ouvert, puis fermé le 1er octobre 2013. Même en combinant le contingent mondial et le contingent canadien de 12 000 tonnes métriques, nous prévoyons quand même que le volume d'exportation sera inférieur à celui de l'exercice 2013 puisque le volume des ventes au Mexique sera négligeable. Les récoltes importantes au Mexique et aux États-Unis au cours de l'exercice 2013 ont donné lieu à des stocks excédentaires considérables qui freineront les possibilités de ventes à l'exportation dans ces pays au cours de l'exercice 2014. De plus, les stocks excédentaires aux États-Unis ont exacerbé la pression à la baisse sur les prix de vente aux États-Unis. Toutefois, les États-Unis ont entrepris des procédures en matière de dumping envers le Mexique, lesquelles pourraient avoir une incidence sur la commercialisation du sucre et sur les marges aux États-Unis et au Mexique, si elles sont fructueuses. Pour accroître ses ventes à l'exportation, la Société continuera d'étudier d'autres débouchés pour ses ventes à l'exportation, similaires à ceux obtenus il y a quelques années au Mexique.

Le contrat d'un an visant des activités liées aux succédanés à base de SMHTF a expiré à la fin du deuxième trimestre. En raison de l'expiration de ce contrat, le volume de produits liquides, comme prévu, s'est amenuisé au cours du troisième trimestre. La Société s'attend à ce que le volume se contracte également au quatrième trimestre de l'exercice 2014 mais que celui de l'exercice se rapproche du volume total de produits liquides de l'exercice précédent.

Dans l'ensemble, le volume total pour l'exercice 2014 devrait être légèrement inférieur à celui de l'exercice 2013, traduisant l'amenuisement du volume des ventes à l'exportation contrebalancé en partie par une hausse du volume des produits industriels et par une modeste augmentation du volume des ventes à la consommation. La marge brute ajustée de l'exercice 2014 devrait reculer, en raison d'une composition défavorable des ventes et des coûts opérationnels supplémentaires engagés durant l'exercice courant, comme il en a été fait mention plus haut.

La Société a confié à un groupe de consultants spécialisé en amélioration des processus le mandat d'examiner la structure de coûts de la raffinerie de Montréal. L'analyse, qui a été amorcée au troisième trimestre, se poursuivra jusqu'à la fin de l'année civile. Au quatrième trimestre, des charges administratives plus importantes seront engagées à l'égard de ce projet, pour lequel un niveau significatif d'économies devrait se réaliser au cours de l'exercice 2015 grâce à une amélioration des processus et à des réductions sur le plan de la main-d'œuvre.

En conséquence du report important des stocks et d'une diminution du volume des ventes à l'exportation, une superficie totale de 22 000 acres a été ensemencée cette saison, ce qui devrait permettre de produire quelque 80 000 tonnes métriques de sucre de betterave dans des conditions normales de croissance, de récolte et de traitement.

La Société a procédé à la mise à jour des évaluations actuarielles de ses quatre régimes de retraite au 31 décembre 2013. Du fait des rendements favorables des actifs des régimes et de la hausse du taux d'actualisation au 31 décembre 2013, les déficits de tous les régimes ont été réduits de façon importante ou se sont résorbés. Par conséquent, la Société a approuvé la suppression du régime de retraite des salariés en Colombie-Britannique et en Alberta (le « régime des salariés ») en date du 31 décembre 2014. Les années de service relatives au régime des salariés au-delà de 2008 n'étaient plus prises en compte. Depuis l'ouverture de l'exercice, les cotisations de la Société à l'ensemble de ses régimes de retraite à prestations définies se sont élevées à 6,7 millions de dollars, dont une tranche de 0,8 million de dollars a été attribuée au régime des salariés. Au cours de l'exercice 2013, les cotisations au titre des prestations définies se sont chiffrées à une somme de 8,4 millions de dollars, de laquelle une tranche de 3,4 millions de dollars a été attribuée au régime des salariés. La somme totale des cotisations aux régimes de retraite à prestations définies pour l'année courante devrait être légèrement en deçà de celle de l'exercice 2013. Les cotisations aux régimes de retraite à prestations définies devraient baisser de près de 3,0 millions de dollars au cours de l'exercice 2015.

Quelque 75 % des besoins en gaz naturel de l'exercice 2015 ont fait l'objet d'opérations de couverture à des prix moyens comparables à ceux qui seront réalisés au cours de l'exercice 2014. En outre, nous avons pris des positions sur le marché à terme pour les exercices 2016 à 2018. Nous continuerons à surveiller de près la dynamique du marché du gaz naturel dans le but de réduire au minimum nos coûts de gaz naturel.

Comme il a été mentionné précédemment, le Gouvernement du Canada a conclu une entente de principe portant sur un Accord économique et commercial global (« AECG ») entre le Canada et l'Union européenne. Aux termes de cette entente, le Canada devrait tirer des avantages financiers considérables de l'exportation de produits contenant du sucre. On s'attend à ce qu'il s'écoule au moins deux ans avant la ratification de l'AECG par toutes les parties. De plus, le Gouvernement du Canada poursuit les négociations aux termes du Partenariat transpacifique en vue de conclure un accord qui permettrait aux membres de ce partenariat de surmonter les obstacles entravant l'accès aux différents marchés en ce qui a trait au sucre et aux produits contenant du sucre. L'AECG et l'accord commercial éventuel du Partenariat transpacifique ne devraient pas avoir une incidence sur la Société avant deux ans. Cependant, la Société sera en mesure de réagir promptement si le processus de ratification de l'AECG est mis en œuvre plus tôt, puisqu'elle a déjà entamé des discussions avec des clients éventuels en Europe.

Les négociations collectives visant à conclure prochainement une convention satisfaisante avec la dernière unité de moindre envergure à la raffinerie de Montréal se poursuivent. Cependant, rien ne garantit qu'une nouvelle convention sera conclue avec cette unité restante ni que, le cas échéant, les modalités de cette convention seront similaires à celles des autres conventions.

Les états financiers complets sont disponibles à l'adresse suivante : http://media3.marketwire.com/docs/RSI_fin_french0730.pdf

Renseignements:

Madame Manon Lacroix
Vice-présidente, finances et secrétaire
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